Pour que la guerre finisse
Nuit après nuit
Une maison s’évapore en un instant.
Deux mains griffent la poussière.
Une porte seule en plein air.
Un ciel de plomb
Broie le regard des enfants.
Les lambeaux de la ville sont une autre
[ville
Qui se lasse de son image
Et du vacarme des larmes dans les jarres,
Alors elle s’enferme dans le miroir
Et se lave la tête
À l’eau des supplications.
Samer Abu Hawwash