Peur : « Ce que nous voulons, c’est pouvoir nous lever chaque matin sans que la peur soit à l’ordre du jour. La peur d’être Indiens, femmes, travailleuses ou travailleurs, homosexuels, lesbiennes, jeunes, vieux, enfants, Autres. Mais nous pensons que cela n’est pas possible dans le système actuel, dans le capitalisme. »
sous-commandant Marcos, Saisons de la digne rage, Climats, 200
La poésie cisèle la parole pour qu’elle exprime et guide cette exigence révolutionnaire, l’accomplissement de cette liberté
Audre Lorde
Il faut bien accepter ce qui nous transfigure
Tout orage a son temps toute haine s’éteint
Louis Aragon
Le ciel toujours redevient pur
Toute nuit fait place au matin
Même si tout cela nous paraît dérisoire
Un avenir naissant nous unit à jamais
Où l’on raconte des histoires
Pleines de notre mois de mai.